Le stage deux jours après...
Retour sur le stage par Cécile ENJALBAL.
Tout d’abord, merci d’être indulgent vis-à-vis de l’orthographe, fautes de frappe ou tournures scabreuses.
J’ai l’impression d’être venue à ce stage comme une intruse ou un cheveu sur la soupe. J’en suis sortie avec une incroyable volonté de continuer.
Il est vrai que j’ai un parcours un peu sinueux à la manière d’un bonzaï. Pourtant du côté de l’animation, j’ai eu droit au BAFA III vidéo et à un BEATEP action culturelle cinématographique vers les enfants et les jeunes. Du côté de l’audiovisuel et du théâtre : de 12 à 21 ans théâtre, Arts du Spectacle, Beaux-Arts, Conservatoire de théâtre, Iad (Institut des Arts de Diffusion) en réalisation, puis assistante réa, régisseuse, monteuse, réalisatrice, cadreuse. Entre directrice de séjours (vidéo) de personnes adultes à déficience mentale et les parcours à l’image : pré-cinéma (flip book, proscenium, folioscope, phénakitiscope et thaumatrope avec une initiation sur les débuts du cinéma), analyse de l’Image (JT, fiction), réalisation reportage, fiction, animation en direction d’un public mixte de 3 ans à 70 ans.
Que me reste-t-il de tout cela, comme arme pour définir un nouveau champ d’action ?
Les blogs, dites-vous, est-ce encore une forme de jeunisme ?
Non,
nous nous posons très sérieusement la question. Quel blog, à quel
escient, par qui, pourquoi et comment ? Pour ne faire qu’une petite
énumération : blogs à confidence, blogs semi-pro (car un blog ne
restera que non professionnel), blogs anti-blog…( La preuve, le mien a
été saboté dès 3 min de mise en ligne par mes propres soins), blogs
contrôlés, blogs d’appel « Ose ce court », blogs d’appartenance, blogs
d’échanges, blogs individuels ou collectifs, blogs liés à un événement
ou blogger sur la durée ? Ne risquerait-on pas de bugger sur nos
ordinateurs ? Blog sans frontière, blog anonyme, … Eh oui, nous sommes
fichés… Dans tous les cas, ce terme ne désigne qu’un outil, support à
la vie humaine. Et voilà le plus important à mes yeux : la rencontre,
le partage, l’agir ensemble. Vision qui semblait être partagée.
Je
vais débattre selon plusieurs thématiques, d’une part, le stage,
d’autre part, la position en tant qu’éducacteur, proposition d’action
future et enfin sur le congrès (les deux derniers axes seront traités
dans un prochain message).
Concernant le stage :
J’ai
trouvé dommage que nous n’ayons pas pris du temps pour bouger : gym,
danse ou atelier libre : écriture «lâchage de pensées», ou un système
de présentation pour savoir comment nous en sommes arrivés là (Cf.
Notice de parcours d’accompagnement de la personne au développement de
son activité liée à sa motivation) par groupe de 2 puis retransmis par
celui qui a écouté l’autre raconté et vice versa pendant ½ journée.
Cela permet de vraiment connaître les enjeux des rencontres dès le
départ du stage et de mieux cerner les préoccupations.
Si le
rythme a permis un véritable temps d’approfondissement, je me suis
posée la question par moment s’il n’était pas symbole de stress.
8h30/23h, il est clair que cela témoigne d’une grande motivation mais
est-elle bien orientée ? La satisfaction, le bien-être ou la joie de
vivre n’est pas nécessairement dans la fantaisie mais aussi dans le
labeur. En tous les cas, voilà ce que j’ai ressenti durant le stage.
Une espèce de douce sérénité à persévérer, à affronter, à donner un
sens. Cependant si solennelle, que cela en devenait très désarmant… Et
j’ai eu le sentiment, que des personnes essayaient plus de nous
apprendre que nous avons pu leur apprendre. Ceux-là s’appellent des
formateurs ! Un débat monologique à perdre haleine, toujours la même
rengaine…En même temps, nous n’étions pas dupe. Ce stage était organisé
par les CEMEA, pros de la «bavardise» mais, il faut aussi le
reconnaître, de l’agir par la pensée et par l’acte.
Nous avons
donc tâté le terrain virtuel pour ceux qui, pendant trois demi-journées
se sont attelés à la tâche (un petit jeu de mot s’impose : à l’attache
ou comment les blogs ou d’autres plate-formes collectives peuvent être
vecteur de lien, se l’approprier de manière à ce que l’on vit ait une
résonance vers l’extérieur et ce que l’extérieur peut éveiller en
chacun de nous). Pour ma part, je reste sceptique : OK pour la gratuité
de ces formes, quoique je me demande par qui elles ont été mises place
mais elles soulèvent quelques problématiques éthiques :
-
démocratisation de l’accès à Internet : dans certaines régions, il a
été notifié que 2/3 d’un groupe de stagiaire BAFA avait un blog et
passait par MSN tandis que le tiers restant, ceux qui n’avaient pas
Internet ne pratiquaient ni l’une, ni l’autre forme de communication.
Même si Internet est à la base une utopie démocratique comme le fut la
télévision à un moment donné, l’effet boomerang ou papillon n’est pas
loin, notamment,
- l’accès à des mineurs à des propos violents ou
images X, à de la fausse information, à la facilité de la recherche
sans passer par le livre ou la presse, à rester dans un univers
confiné.
- problème de santé dû aux ondes liées au système de
téléphonie portable, électrique et via WiFI. Sans compter le manque
d’activité physique voir relationnel qu’engendre que pourrait engendrer
ce type d’activité.
Voilà pourquoi, l’accent a été mis sur la
transmission de connaissances législatives et sur l’aspect collectif.
J’ajouterai l’apprentissage du mode journalistique : prise de notes
pour se remémorer les informations au moment de la rédaction avant la
mise en ligne, croisement des sources, sensibilisation à indiquer la
provenance de notre référence si nous citons un autre blogueur. Car
Internet n’a pas fini de poser le problème de la propriété
intellectuelle. Vidéos, photos et textes sont réempruntables,
déformables. Il est vrai que du temps de Molière et Racine, la question
n’était pas soulevée. Cependant avec l’arrivée de Beaumarchais…
Se
pose donc la question éthique d’encourager les jeunes à déposer des
images où ils sont représentés. Cela touche la protection de l’enfant.
Il est donc incontournable de les en informer et de les faire réfléchir
à quelles images sur ce sujet là pour contourner le risque de
détournement : texte apposé sur les images et si le projet de blog est
dans le cadre d’un « Journal de Colo » ou une manière de présenter des
activités annexes, alors faire des images plus générales et favoriser
l’écriture journalistique et expressive.
Pendant ce temps, l’autre groupe a travaillé sur le dispositif «Ecrans-Mômes» cf. Pdf sur le site des CEMEA.
Au sujet de la position de l’éducacteur :
Nous
devrions être proches des sentiments des enfants et du vécu. Je pense
que cette réflexion s’ancre dans la démarche des CEMEA d’intégrer
l’activité blog par exemple. Et La recherche autour des radios Skyrock
notamment par l’équipe de Rhônes Alpes est très intéressante sur le
thème de la sexualité.
Pour ma part, j’ai écrit deux scénarios :
l’un sur les amours enfantins à 5 ans, l’autre sur les prémisses des
relations sexuelles d’enfants de 5ème qui pourraient servir de support
à de telle réflexion mais aussi de support à la discussion avec des
jeunes.
Quels sont les besoins des jeunes à l’heure actuelle ?
J’ai
pu me rendre compte sur le terrain qu’il y a un manque réel de
cohérence entre nos actes et « la plus haute aspiration de l’homme »
définie par la Déclaration des Droits de l’Homme. Ce qui perturbe
indéniablement le comportement de certains enfants.
Comment rester
crédible en tant qu’adulte, quand les enfants voient, entendent la
dramatisation de l’avenir par les médias et même les documentaires en
salle, voir les mangas et certains films de fiction ; eux ont aussi
accès à des débats sérieux de scientifiques sur le réchauffement
climatique, la gestion des banques alimentaires à l’échelle mondiale,
l’agrandissement de la fracture sociale, la disparition de communauté
minoritaire. Ils ont déjà pas mal de problématiques à intégrer :
inquiétude des parents pour l’avenir de leurs enfants quand ceux-ci
sont présents, question identitaire et d’intégration quand issus de
l’immigration, problèmes d’alcoolisme, de chômage, rapports de forces
entre eux.
Je crois que l’on vise la plus grande hypocrisie que
le staff adulte peut faire ressentir. Pour contrecarrer cela, j’essaie
d’intégrer des notions philosophiques en direction des enfants sur le
temps d’atelier et de réflexion sur la prise de position :
- est-ce que l’on baisse les bras devant la difficulté ?
- prise d’autonomie évidemment,
- tant d’expression de chacun
- création collective
- résolution des conflits dans le groupe par la discussion
-
trouver les limites d’un comportement appréciable en collectivité (nous
avons tellement pris l’habitude d’avoir tout, tout de suite).
En
ce moment, je me heurte à des tempéraments capricieux, égoïstes et
violents quand l’autre n’est pas d’accord ou quand l’autre ose
s’exprimer. «On s’en fout de ce que tu dis !», «Vas-y, tais-toi !». Il avait juste dit : «Oh, regardez les meurtrières» en désignant
un ancien rempart. Puis il l’avait répété, répété, répété en opposition
aux injonctions de ses camarades de classe.
Je suis en contact par
ailleurs avec des art-thérapeutes qui m’expliquaient le fonctionnement
du cerveau sous l’effet de stress. Et l’école est stressante, et nos
rythmes de vie aussi. Pour apprendre, il faut un cadre dépressurisé.
Sinon il y a une espèce de refus en bloc de toutes connaissances que
nous pouvons acquérir. C’est pourquoi, le travail en plus petits
groupes est nécessaire mais pas toujours possibles à un niveau
structurel et financier. Je pense que c’est ce sur quoi, le dispositif
«Ecrans-Mômes» travaille par la rotation des enfants sur trois ou
quatre ateliers différents et cela de manière ludique. S’appuyer sur
des extraits de films comiques des débuts du cinéma est un exemple mais
il n’y a pas que cela.
Ce stage m’a aussi fait poser la question
de la sensibilisation des publics aux documentaires, aux films
incontournables de la culture mondiale.
Mérieux questionnait : «Pourquoi n’apprenons-nous pas aux enfants à lire sur l’Odyssée d’Ulysse
mais sur des textes tels que Juliettte a une balle…» (cf. conférence
dans le cadre de ma formation BEATEP action culturelle
cinématographique par le biais de l’UFFEJ 2004/2005). Pourquoi, ne pas
appréhender l’apprentissage de la lecture d’image avec des films à la
lecture pas toujours évidente.
Je suis restée encore ébahie sur
l’attitude d’une classe de CP devant la projection du film «La Petite
vendeuse de Soleil» de Djibtil Diop Manbety ! Nous leur soufflions de
temps en temps les sous-titres, ils nous posaient des questions en
direct. Eh oui, nous parlions pendant la projection, mais nous les
accompagnions de près dans leur découverte. Ils en ont beaucoup parlé
entre eux, avec nous, sur le retour dans le tram. La mission était
remplie.
Pour vous donner à voir de « bons » films, je vous
invite à vous rapprocher des festivals liés à l’enfance : Image par
Image en Val d’Oise, Forum des Images « Enfants au cinéma »,
Cinémathèque Française, le site du CNC pour voir les programmation «
Ecole, Collège, Lycée et Cinéma », Le Festival d’Aubervilliers «Pour
éveiller les regards», le Festival d’Evreux, Festival «Regards Jeunes
vers la Cité» (Paris), Festival des buttes Chaumont, programmation
Jeunes du Festival de courts-métrages de Clermont-Ferrand, Festival
Cinémômes d’Obernai, programmation de salles de cinéma en direction de
la Jeunesse par exemple celui des cinémas indépendants parisiens édités
trimestriellement par la Mairie de Paris… Je vous renvoie aussi à la
revue « O de conduite » éditée par l’UFFEJ (Union du Film pour
l’Enfance et la Jeunesse), au dispositif Passeurs d’Image .
Cependant, si nous choisissons des films qu’ils reverront via l’école, est-ce que nous n’allons pas lasser les publics jeunes ?
Voilà
pourquoi il est important de se renseigner sur leur parcours image
avant d’entamer un atelier. Pourquoi ne pas créer un carnet culturel
comme existe « le carnet de santé » pour suivre sur la durée, les
activités majeures, films, sorties théâtrales, à d’expositions et
autres qui seraient accessibles tant à leurs parents, aux professeurs
et aux animateurs/éducateurs/intervenants ?
Les jeunes
apprennent aussi entre eux, et de favoriser l’échange voir
l’intégration de leurs connaissances en vue de les approfondir me
semble incontournables. Je pense aussi qu’il est favorable de donner à
voir des films à des enfants fait par des enfants. Et que ce pourrait
être un des axes de travail sur le positionnement des CEMEA sur la
programmation des télévisions publiques. Il faudrait recenser déjà les
films existants et en vérifier les droits de diffusion, se rapprocher
éventuellement des télévisions locales et des Service d’Animation
Jeunes et des comités de délégation d’élèves pour récolter des
informations sur les directions et leurs revendications. Ainsi, des
vidéos partagées sur Internet par des jeunes peuvent être intéressantes
comme point de départ (YouTube, Dailymotion).
Souvent, on voit
l’activité audiovisuelle comme amusante en lien avec l’imaginaire et si
nous demandons une contribution aux enfants sur le scénario, ils nous
renvoient assez vite à des scénarios de téléfilms : le super héros, la
fille kidnappée, le gendarme et le voleur, l’enquête policière, bien
sûr il y a matière à transmission : comment filmer une course
poursuite, film de genre : le film noir, mais qu’en est-il du sens
réel, il n’y a pas encore appropriation mais copier/coller par rapport
aux images déjà vues ainsi qu’au discours. J’ai vu récemment au Festival «Petites Vues»
qui s’est déroulé à Strasbourg du 14 au 18 novembre 2007 dont le thème
abordé essentiellement les droits de l’enfant, un film d’animation
hallucinant :
Leila
Belgique/ Burkina, 2007, Durée 5min
Sous la direction de Louise-Marie Colon et Caméra & Consorts/ Caméra enfants admis
Non au travail des enfants! Un conte imaginé par des enfants lors du FESPACO 2007 à Ouagadougou.
Site Caméra Enfants Admis
J’hallucinais,
et ce n’est pas très professionnel de dire ça mais plutôt passionnel
car, enfin ces films portaient des revendications d’enfants, sur leurs
problématiques.
Et cela m’a remis en mémoire la promesse que je me
suis faite de retourner un jour à Madagascar pour soutenir un projet
autour de l’audiovisuel dans certains quartiers de Antananarivo et de
province. J’avais 18 ans quand j’y suis allée avec mon oncle malgache
et ses enfants à qui il voulait faire partager, alors qu’ils avaient au
moins en moyenne la trentaine sont pays d’origine. En sortant de l’un
des hôtels où l’on dormait, j’ai croisé une jeune fille du même âge qui
ne sortait pas pour les mêmes raisons.
Je vous laisse deviner la
suite, prostitution oblige ; même si récemment, je suis tombée sur des
vidéos m’informant du mouvement mondial des métiers du sexe et des
revendications de reconnaissance qui en découle. Après tout, si
elles/ils le choisissent, cela fait partie de leurs droits. Mais là,
elle ne l’avaient pas choisi.
En plus, nous voyons plein de
documentaires d’un point de vue occidental, et beaucoup de peuples
notamment autochtones ont dû «rehistoriser» leur histoire car
bafouée, méconnue et erronée.
Voilà pourquoi, j’aimerais mener
des actions de formation à l’étranger, hors Europe. Car la vidéo, ce
n’est pas qu’un jeu, c’est aussi une arme et que ce sont des outils
extrêmement polluants en terme de matériel (d’ailleurs, j’aimerai bien
faire un sujet là-dessus) mais aussi de pollution intellectuelle :
surmédiatisation ou omission, désinformation…
A terme, nous devrons
aussi prendre position sur la nécessité de ces instruments et les
restreindre non pas à un usage contrôlé, mais à une sagesse naturelle
de l’instinct de survie de l’homme à ne pas démolir son environnement
grâce à une manipulation parcimonieuse. Biensûr, je me suis posé la
question : ces peuples (les Shipibos-Conibos pour ne citer qu’eux
puisque j’ai pu véritablement échanger avec eux), sont-ils favorables à
ces pratiques ? Je ne penserai pas à leur place mais leur relation
inaliénable à la terre est telle que j’espère qu’ils en feront un outil
et non un but en Soi (cf. showbiz et starisation). Là-bas, en Amazonie
péruvienne, ils avaient accès à Internet 4h le matin à condition qu’il
y ait assez d’essence pour le groupe électrogène (je vous laisse
imaginer les conséquences de l’augmentation du coût du pétrole) alors
qu’ils n’ont accès à l’eau courante que deux heures par jour ! Ils ont
crée aussi, avec le soutien des associations nationales, et ONG, un
cinéma itinérant qui passe dans chaque communauté une fois par semaine
pour des séances en plein air. Ils y projètent tant des films
documentaires que des films commerciaux (qui malgré nous _ il faut dire
qu’ils n’existeraient pas si nous n’allions pas les voir_ font partie
de notre culture commune internationale).
Là-bas, j’y ai
rencontré des anthropologues qui viennent régulièrement depuis 1967 aux
abords du fleuve Ucayali, qui réalisent aussi des documentaires.
Seulement, ces réalisations restent peu visibles car autoproduites ou
dont les visées ne sont pas une diffusion de masse mais spécifique. La
question que soulevait Julien sur les modes d’édition des CEMEA,
s’ouvrent alors à tous ceux qui travaillent et oeuvrent en direction de
l’Education Populaire. Par exemple, il a fallu que j’aille au Forum
Social international de Bruxelles en 2001 pour me procurer un film sur
le conflit entre la Palestine et l’Israël.
Il n’existe pas, à ma
connaissance, de plate-forme de référence pour collecter ces outils-là,
supports de la réflexion collective (projet de mettre en ligne, de
centraliser des infos : contacts pour se les procurer, résumés et
démarches des auteurs, etc.)
.
Notre place d’ «éducacteur», à
mon sens, vient du fait que l’on ne peut plus se positionner comme
adulte responsable si nous ne sommes pas en mesure d’agir à notre
échelle et de réfléchir la transformation du monde actuel. C’est comme
lorsque l’on parle d’atelier artistique, il est demandé à l’artiste
d’être lui-même dans une démarche artistique, cela semble s’appliquer
aussi et surtout à la citoyenneté, car avant d’être artiste, policier,
politiciens, directeur de multinational, nous sommes citoyen du monde
(dédicace to Socrate). Et cela va de paire avec la philosophie, l’art
de vivre. Et parfois, je ne vois le progrès que comme une fuite en
avant en marche arrière. Qu’est-ce que cela donnerait en image ? Un
travelling avant compensé (lorsque que l’on dézoome en déplaçant la
caméra vers l’avant) ? Car pour bénéficier de ces espaces de gratuité
(le blog, les films via portables), nous achetons et consommons à
grande échelle et favorisons donc certaines puissances médiatiques et
forme de contrôle et d’aliénation.
OUAIP, j’ai fini pour
aujourd’hui ma décharge critique (même si je n’ai pas encore tout
écrit), peut-être manque-t-elle de culture. Alors, merci de rebondir,
de me faire ouvrir les yeux vers d’autres visions. En attendant, je
vais lire les articles qui nous ont été distribué : «Qui contrôle les
concepts», Le Monde diplomatique, «pour devenir une référence de la
Toile, un label, le service public devrait développer les partenariats
avec les milieux scientifiques et éducatifs», Télérama, «l’impuissance de l’école face à l’explosion des blogs», ?, «La Télé
pour les bébés de plus en plus critiquée», Le figaro, journaux sortis
entre le 8 et 12 mai 2008.